La croissance constante du transport aérien pourrait représenter 25% des émissions de CO2 en 2050 : comment agir?
L’aviation est responsable d’environ 2 % du réchauffement climatique.
Selon certains experts, sa croissance constante présage que le trafic aérien pourrait être responsable de près d’un quart du budget carbone mondial d’ici à 2050.
Heureusement, il existe des moyens pour déjouer ces prévisions qui concernent tous les acteurs du transport aérien.
Voici, dans cet article, quelques pistes d’optimisation que LYSEO prend en compte dans sa stratégie à long terme et dans le choix de ses partenaires aériens.
Selon un nouveau rapport de Transport & Environnement (T&E), il est possible de réduire considérablement l’impact de l’aviation sur le climat en supprimant l’utilisation du kérosène. Ce dernier peut être remplacé par l’utilisation de carburants synthétiques.Ces nouveaux électro-carburants à teneur en carbone quasi nulle peuvent déjà être produits aujourd’hui et déployés immédiatement en utilisant les moteurs et les infrastructures existants. Ils sont produits en combinant l’hydrogène et le dioxyde de carbone. Mais, pour le faire de manière durable, l’hydrogène doit être produit à l’aide d’électricité renouvelable et le CO2 doit être capté directement dans l’air.
Cette innovation existe déjà, et permettrait de réduire considérablement les émissions de CO2 dans l’atmosphère. Il reste néanmoins à démocratiser ce choix dans les offres de transport pour rendre cette action écoresponsable accessible à un maximum d’acteurs du transport.
Les avions d’aujourd’hui sont 80% moins polluants que ceux d’il y a 60 ans. On estime que les innovations permettent de concevoir des avions plus efficaces tous les 20 ans environ. Cette perspective suppose évidemment de continuer des investissements massifs en R&D.
En évitant les zones qui présentent des incertitudes climatiques (changements de conditions brusques par exemple), il serait possible de limiter la consommation de carburant et ainsi les émissions liées. Le transport aérien étant déjà un transport très rapide, cette solution est tout à fait envisageable sans impacter les délais de transit.
Des “quick wins” comme l’automatisation des processus aériens ou l’utilisation de matériaux légers sur toute la chaîne de transport permettent d’avoir un impact positif. Enfin, en favorisant un décollage plein (plutôt qu’un transit au plus rapide), il est possible de réduire considérablement les émissions liées au transport aérien.
En tant que membre de l’IATA (International Air Transport Association), nous partageons leurs engagements en matière de développement durable via :
Si ce sujet vous intéresse, n’hésitez pas à consulter également notre article sur les solutions pour un transport maritime plus propre.
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